Roman – Zoomancie – Notre avis

À chaque fois, Lynks Éditions me fait découvrir de vrai pépite ! Des romans avec souvent un beau message derrière ou qui poussent à la réflexion. Zoomancie de Adrien Tomas ne déroge pas à cette règle.

Dans un monde dévasté par les guerres et les catastrophes, les hommes sont coupés les uns des autres par une colère incessante.
À Kuala Lumpur, Spider, un hacker, échappe à de mystérieux ennemis, aidé par des araignées. Seuls survivants de la réserve de Mwanga, Kamili et Ushingi, l’un des derniers okapis, découvrent que l’ultime chance de l’espèce se trouve au cœur de l’Europe en ruines. À Paris, Faustine, trouve l’apaisement auprès des animaux du sanctuaire de Montvermeil. Quand une baleine échoue dans les Eaux, elle comprend que leurs âmes sont liées et que leur chant guérit les hommes de leur rage.
Mais pour combien de temps ? Car les forces lancées sur la piste de Spider s’intéressent de très près à la jeune fille et au cétacé. Et les responsables du carnage de Mwanga n’étaient peut-être pas de simples braconniers.

Zoomancie est un roman qui m’a profondément marqué. Amoureuse des animaux depuis petite, j’ai toujours eu un lien très fort avec eux. Forcément, le sujet du livre me touche. A l’heure où le monde va mal et que c’est maintenant ou jamais, Adrien Tomas nous livre un roman se situant dans un futur apocalyptique mais tellement proche de ce qui pourrait nous arriver… Et ça fait quand même bien peur

Le monde a été rempli de colère et ravagé par les conflits et autres changements climatiques violents (avec les catastrophes naturelles que cela engendre…). On se retrouve avec Faustine, qui vit dans un Paris sous les eaux, emplis de haine et de violence, ou un regard peu vite déraper. Elle survit tant bien que mal et la seule chose qui lui donne le sourire, c’est son boulot au Zoo de Montvermeil où un riche scientifique a réuni et protège plusieurs espèces. Un beau jour, une baleine se retrouve coincé dans les eaux de Paris et Faustine va se retrouver liée à l’animal, apaisée et la connexion est si forte qu’elle semble toucher les gens autour. Loin de la, Kamili est au Congo et sa réserve subit une attaque incompréhensible, tuant les gens et les okapis qui s’y trouvaient. Sauf une. Une avec qui Kamili est profondément lié, cœur et âme et il doit la rapatrier à Paris. Quand à Spider, le hacker qui n’a que très peu d’intérêt pour le sort humain, se met a contrôler celles dont il tient son pseudo, et encore une fois, sa connexion lui permet d’échapper à une organisation impitoyable pour se retrouver à… Paris.

Leur don n’est bien sûr pas passé inaperçu dans un monde ou la compassion n’existe plus. Ils se retrouvent forcément en danger.

Adrien Tomas nous plonge rapidement dans l’action et le sujet à beau nous faire penser à un futur plus que probable, son histoire, et surtout celle de ses protagonistes, est porteur d’un beau message et remplie d’espoir. Ce lien qui les relie à ces animaux est ce qui pourrait les sauver. Tout les personnages sont bien écrit, profond, touchant. Il n’y a pas un moment où l’on s’ennuie, On traverse un monde dévasté avec la petite lueur d’espoir au bout du voyage. Avec les animaux, qui souffrent tant en silence et qui, encore une fois, tendent la main à ceux qui veulent bien entendre.