Hop hop hop, comme d’habitude on s’arrête là si on a pas lu le premier tome parce que là ça va spoiler un max. C’est bon ? Tout le monde est parti ? Enfin ceux qui ont pas lu le tome 1 je veux dire. On peut donc reprendre. Ce tome est donc la suite directe et la fin du premier tome. Ano, l’anomalie à forme humaine dont Teddy est tombée amoureuse, a été tuée par une des Teddys du futur/autre dimension et la Teddy du présent va tout faire pour la récupérer quitte à détruire le continuum espace-temps.
Teddy se confronte à son ennemi juré : son ancienne supérieure, Tina ! La jeune femme lance alors une série d’attaques temporelles sans précédent pour déloger Tina de son repaire, mettant dans le même temps la sûreté du monde en danger ! Puis, alors qu’elle explore les couloirs sinueux du complexe de stockage des anomalies, Teddy devient proche de saisir le mystère des paradoxes temporels… Va-t-elle être pour autant capable de ramener Ano, la femme de sa vie ?
Le début de l’histoire est un peu confus. Teddy altérant tour à tour passé, présent et futur on navigue entre souvenirs et époques différentes. L’histoire fini par se stabiliser pour arriver à une narration un poil plus linéaire et accessible. Mais encore une fois, la SF n’est qu’une façade pour un sujet bien plus contemporain qu’on ne pourrait le penser de prime abord. L’homosexualité et la difficulté de vivre pleinement sa relation dans la société actuelle. Même si de gros efforts ont été faits à ce niveau, il nous reste encore un long chemin à parcourir pour acquérir la tolérance de laisser les autres vivre leur vie comme ils l’entendent du moment qu’ils n’imposent rien à personne. Ce coté est renforcé par la présence à la fin du livre de témoignages de personnes homosexuelles qui racontent la découverte de leur homosexualité et par un récapitulatif des hommes et femmes qui ont lutté pour les droit des hommes et des femmes dans leur ensemble sans jugement de sexe, de race, de religion ou d’orientation sexuelle.
Mais revenons à l’histoire. Moins d’humour dans ce tome malheureusement mais toujours pas mal de références à la culture geek car c’est à eux que s’adresse ce récit. D’ailleurs la plupart des témoignage en fin de livre sont donnés par des geeks avec des références à des jeux vidéo ou des comics. On retrouve le style graphique du précédent opus, qui ne fera toujours pas l’unanimité mais que personnellement j’adore.
Note
Une suite et fin de toute beauté pour cette courte série. Un style graphique toujours aussi beau et une histoire de voyage temporels toujours aussi alambiqué qui plaira surement aux amateurs de SF. Le tout pour traiter d'homosexualité et des difficultés que rencontrent ceux qui le sont.