Rei Nanami n’a pas beaucoup de succès avec les filles, il passe une bonne partie de son temps tout seul au lycée. Mais un jour, son frère aîné, Ren, à qui il ressemble beaucoup, se fait hospitaliser car il est en état de choc. Il murmure sans arrêt « Wonder Rabbit Girl », il n’en fallait pas plus pour que Rei prenne la place de son frère et essaye de retrouver la fille qui l’a mise dans cet état. À sa grande surprise, le lycée d’élite où son frère fait ses études est rempli de jeunes filles sublimes avec des préférences sexuelles assez spécifiques. Comment il le sait ? Son frère a tout noté dans un dossier, voilà pour lui l’arme qui lui permettra de mettre la main sur la Wonder Rabbit Girl… tout en matant quelques lycéennes perverses.
Il est écrit shônen sur la jaquette et plus bas, en petit, « pour public averti ». C’est un euphémisme. Wonder Rabbit Girl est de ces mangas faits pour les garçons qui veulent assouvir leurs fantasmes sans passer par un hentai, du coup le scénario est totalement anecdotique, on se contentera d’enchaîner des scènes ultra limite où des demoiselles s’excitent pour un rien. Les dessins sont certes très bien finis, mention spéciale à tout ce qui est liquide (hum), mais tout cela ne va pas bien loin pour le reste, comme les personnages travaillés uniquement sur leur perversité. La mise en scène des différents fantasmes s’appuie sur des maladies connues comme la cleptomanie, mais dans ce manga elles sont forcément associées à un plaisir sexuel, ce qui est faux. De plus, pour une fois je suis obligé de le mentionner, la traduction est mauvaise. Il y a des fautes, parfois même des incohérences et des tournures un peu trop atypiques.
Wonder Rabbit Girl est un manga amusant, sexy, bien bien limite avec le porno, mais au-delà de ça la narration est très pauvre, et s’il trouvera certainement un « public averti » qui apprécie le genre, on aurait aimé un peu plus de profondeur scénaristique. Parce que ce style d’œuvre proche du hentai n’est pas un style que je déteste personnellement, mais force est de constater que Yui Hirose aurait pu faire mieux. Peut-être que la suite me fera mentir.
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Ce qu'il faut en retenir
Note
Wonder Rabbit Girl est un shônen limite hentai où le scénario est presque absent. On apprécie le côté sexy, les dessins très précis sur l’anatomie féminine, mais l’ensemble est vraiment trop pauvre pour nous tenir en haleine, pour l’instant.