Parc d’Attractions – Europa Park – Notre avis

Voyager à travers l’Europe, en quelques enjambées, et sans empreinte carbone !

Mes grandes lutines, et moi, revenons de notre premier périple à Europa Park, et Rulantica. Nous n’avons sûrement pas visité tous les recoins de ces deux parcs, ni fait toutes les attractions, mais cette  petite chronique pourra, je l’espère, vous informer pour votre première visite.

Pour s’y rendre nous avons pris la voiture, mais il existe beaucoup de lignes de bus, de cars, et même, désormais, une gare TGV située à seulement 4km.

Nous avons choisi de loger dans un B&B situé juste à côté des parcs (Avalon une merveille), car les hôtels nous ont paru trop grands à notre goût, et surtout j’ai lu que l’attente aux petits dej pouvait être compliquée. J’ai longuement hésité tant l’offre hôtelière est vaste, avec des thématiques variées, ainsi que de nombreuses options de chambres. Bon à savoir : résider dans un hôtel officiel permet d’accéder à Europa Park une demi-heure plus tôt, de ne pas payer le parking et, si vous arrivez la veille, d’obtenir un billet d’entrée gratuit pour la dernière heure d’ouverture du parc.

Je pense qu’il n’y a pas de mauvais choix, mais un seul impératif : plus on réserve tôt, plus les prix sont bas. A la dernière minute ils s’envolent, et l’offre devient très limitée. C’est pareil pour les billets d’entrée : les acheter en avance sur internet est plus intéressant. En effet, sur place, ils sont 10€ plus chers !

Comme les hôtels sont vite complets, j’avais très peur du monde. Nos deux journées à Europa Park furent, au contraire, très fluides, et voilà pourquoi :  Tout d’abord, il faut savoir que ce parc est immense, 95ha. Comparé au parc Disneyland, c’est le double, mais avec 30% de visiteurs en moins. Ensuite, nous sommes arrivées à 8h30 devant l’entrée, et là première bonne surprise : aucune file ! Nous avons même pu accéder au parc immédiatement sans attendre l’heure d’ouverture officielle. Ainsi, nous avons pu commencer à nous imprégner de l’ambiance, petit déjeuner, et même monter dans quelques manèges ! Enfin, il y a une sacrée densité d’activités. Ainsi, même si les quatre attractions principales  à sensation affichent, le plus souvent, 30 à 40 minutes d’attente, les autres sont fluides, car elles sont très nombreuses. 

Pour les coasters les plus très courus, il y a la bonne vieille méthode de courir dès l’ouverture du parc, le single rider qui nous a permis d’enchainer jusqu’à quatre fois certaines attractions (réservé aux enfants à partir de 8 ans, et selon leur taille), ou encore la virtual line. Depuis l’application très bien faite du parc (qui a son propre wifi gratuit), il suffit d’enregistrer les billets d’entrée, et de sélectionner une attraction pour se placer dans une file d’attente virtuelle. A l’heure indiquée, nous nous présentons à l’entrée d’une file dédiée. Petite astuce : si tous les membres de la famille ne veulent pas faire la même attraction, je vous conseille d’utiliser deux smartphones. Vous accéderez ainsi à deux files virtuelles.

Super pratique pour Wodan, Blue fire ou Voltron si on clique dès 9h. Et c’est gratuit ! Ce dispositif est également proposé pour Pirates de batavia et Voletarium, mais il m’est apparu superflus. Pourquoi ? Lors de notre venue, ces deux attractions n’ont jamais affiché plus de 20 minutes d’attente (nous les avons faites sans patienter). Ensuite, Voletarium, est accessible avant 9h, et se situe juste à l’entrée du parc. Il suffit donc de la tester en premier : zéro personnes garanties ! Enfin, leurs files d’attente sont absolument magnifiques, et valent le coup d’y être un peu ralenti. Pour Pirates, on grimpe dans un bateau, et pour Voletarium on se retrouve dans une ambiance à la Poudlard.

D’autres files d’attente du parc valent également le coup d’œil, et nous sommes presque frustrées de ne pas pouvoir mieux les admirer quand il n’y a pas, ou peu, d’attente ! Pour Cancan nous nous retrouvons à Montmartre, puis dans les coulisses du Moulin Rouge (n’hésitez pas à écouter aux portes !) Pour Euromir, c’est un décor de conquête spatiale, pour Snorri Touren, nous plongeons dans l’eau, pour Arthur, nous devenons carrément un minimoy, et nous baladons au milieu de la végétation. Exquis ! Certaines files sont plus classiques, et d’autres font même un peu vieillottes comme, par exemple, celle de Mattterhom Blitz : l’idée de passer par un chalet suisse est rigolote, mais les mannequins auraient besoin d’un petit coup de rafraichissement !

Ainsi, un très large choix d’attractions s’offre à nous. Il y en a pour tous les âges et toutes les envies : classiques carrousels, montagnes russes, coasters aux sensations des plus modérées aux plus extrêmes, balades thématiques, splash, aires de jeux très jolies, dont certaines proposent des jeux d’eau très rigolos, trains qui parcourent le parc…. Tous les manèges, hormis celui du bobsleigh suisse dont les vibrations sont extrêmement désagréables, sont fluides, sans accoups, et avec des harnais de dernière génération. On se sent en sécurité, on apprécie, et on s’amuse !

Notre attraction préférée ? Arthur et les minimoys : un voyage complètement immersif, les pieds dans le vide, avec de petits passages plus rapides. Une pure merveille ! Et cerise sur le gâteau, comme plusieurs manèges, elle bénéficie de sa propre odeur !

Il n’est donc pas difficile de trouver son bonheur, et en prime on déambule au travers de très jolis décors que constituent les 20 quartiers thématiques répartis dans tout le parc. On voyage ! Nous passons, en quelques pas, de Venise à la Grèce, ou de l’Autriche vers l’Espagne ou encore de la Hollande vers une rue suédoise. C’est extrêmement beau, et dépaysant. Chaque recoin du parc, et chaque boutique vaut le coup d’œil ! Nous avons particulièrement apprécié la grotte aux diamants du quartier autrichien, qui apporte un côté féérique avec une pointe d’humour. Là encore il faut écouter aux portes, et regarder au travers du judas. 

Côté restauration, difficile de se décider tant le choix est vaste, et original, avec des spécialités de plusieurs pays, et à des prix raisonnables. Les restaurants avec service à table, ou en libre service, nous ont paru moins fréquentés que ceux avec vente à emporter. Nous n’avons ainsi attendu que 30 minutes au très demandé Foodlopp (restaurant dont les plats descendent seuls sur des rails. Concept sympa mais plats pas très savoureux), et avons eu une table, tout de suite, au Bamboe Baai, qui nous a fait voyager en Indonésie (cuisine asiatique très sympa). Contrairement aux restaurants des hôtels, il n’est pas possible de réserver  ceux situés dans le parc. En effet, l’offre étant tellement étendue, et nombreuse, que c’est inutile.

Parlons tout de même des points négatifs. Nous avons vu quatre spectacles qui ne nous ont pas beaucoup plu. Ils ont le mérite d’être, pour la plupart, en intérieur ce qui permet d’éviter la pluie, ou les fortes chaleurs. Mais pas d’effet waouh ici. Certains n’ont pas vraiment de lien avec Europa Park, et d’autres ne sont pas très classes voir à la limité de la vulgarité. Enfin, bien que le parc semble faire des efforts avec le merch, en proposant des objets artisanaux, les souvenirs font vraiment cheap, criards, et assez répétitifs d’une boutique à l’autre. Point positif : moins de tentations pour le porte monnaie !

Il faut vraiment compter au moins deux jours de visite afin d’avoir une vue d’ensemble du parc. A la fin du premier jour, nous avions à peine mis les pieds dans les quartiers les plus lointains de l’entrée.

Comme Europa Park ferme entre 18h et 19h (il n’y a qu’une seule nocturne par an), si vous débordez d’énergie, vous pouvez enchainer, le soir avec Rulantica qui ferme à 22h. Le parc aquatique propose ainsi un premier billet d’entrée moins cher à partir de 17h, et un deuxième à partir de 19h. Nous avons préféré visiter ce parc au cours d’une troisième journée, entre midi et 22h. 

Rulantica est divisé en plusieurs zones thématique très jolies : palais de glace avec ses toboggans, pataugeoire, et ses jeux d’eau au milieu d’une forêt enchantée, toboggans pour faire la course sur un tapis, ou une bouée, piscine à vagues, espace extérieur avec une dizaine de toboggans, balade tranquille sur une bouée, ou plus mouvementée en extérieur.

Après toutes ces sensations, de nombreux transats permettent de se reposer, mais à notre arrivée ils étaient tous occupés. Astuce : ne pas hésiter à rejoindre le village viking, situé au premier étage. Là haut, nous y avons découvert un hall très au calme, avec de nombreuses chaises longues qui sont restées vides toute la journée. Pour 50€ de plus, nous y avons même loué un espace privatif, entouré de rideaux, et équipé d’un vaste sofa, et de son propre casier. Attention les casiers classiques sont payants à 1€.

Pour déjeuner, ou dîner, il y a plusieurs points de restauration avec une cuisine fast food pas exceptionnelle. Mais nous n’avons pas vraiment eu le choix puisque, en théorie, la nourriture extérieure est interdite. Pour le soir, nous avons préféré nous restaurer à l’hôtel Kronasar, situé juste en face de Rulantica. Il propose plusieurs restaurants, et un bar avec une jolie ambiance nordique très cocooning, et des plats plus originaux.

Enfin, sachez que tous les paiements du parc sont enregistrés sur une montre que l’on vous prête à l’entrée. La facture finale est alors à régler à la sortie. Pratique pour ne pas avoir à se trimballer avec son argent, mais les tentations peuvent être grandes et la facture finale salée. Même les montres enfants sont, à la base, créditées d’une certaine somme, mais vous pouvez demander à les mettre à 0€ à l’accueil.  Notre troisième journée fut donc bien remplie entre découvertes des activités nautiques et repos. Le rapport qualité prix reste quand même élevé, comparé à Europa Park. 

Ce petit séjour fut une sacrée belle surprise, et nous a ouvert notre horizon sur les parcs de loisirs. N’habitant pas à côté d’Europa Park, nous ne pourrons malheureusement pas y séjourner très souvent, mais nous y reviendrons, ça c’est certain.

Plus d’infos : Europa-Park, Rulantica, événements et nuitées, séminaires, réunions (europapark.de)