C’est en 2008 que sort sur DS l’épisode d’Ace Attorney centré autours du personnage d’Apollo Justice, un jeune avocat qui prend plus ou moins la suite de Phénix Wright , héros des premiers jeux. En 2017, Capcom, l’éditeur du jeu, décide de sortir une version remasterisée de son jeu sur 3DS (c’est la mode ces derniers temps.) On retrouve le jeu tel qu’il était à l’époque, à quelques exception non négligeables près.
Dans Ace Attorney : Apollo Justice, le joueur incarne Apollo Justice un avocat de la défense novice qui doit aider ses clients lors de procès et d’enquêtes, souvent pour meurtre. D’ailleurs, son premier client n’est autre que Phénix Wright, qui n’est plus avocat, accusé du meurtre d’un joueur de poker. Comme pour toutes les histoires dans les Ace Attorney la vérité est beaucoup plus complexe (tordue et déjantée même) que ce que le début ne le laisse paraître. Il faudra donc au joueur démêler le vrai du faux lors de l’interrogatoire des témoins. Pour cela plusieurs outils sont à sa disposition. D’abord, le joueur peut décider d’interroger le témoin sur une de ses déclaration, histoire de déceler une incohérence. Les incohérences devront être exposée en utilisant les pièces à conviction de l’enquêtes qui peuvent d’ailleurs être apportée au fur et à mesure du procès. Il sera même possible de déceler des tics nerveux qui révèleront un mensonge et pousser le témoins à se dévoiler. En dehors des procès, le jeu proposera des phase d’enquête où l’on pourra interroger des témoins ou accusés de l’affaire mais également examiner les scène de crime ou fouiller un appartement à la recherche d’indice par exemple. Le joueur pourra enfin interroger les membres des forces de l’ordre. Mais ces actions ne se feront que si l’histoire s’y prête, ce ne sera pas au choix du joueur.
Visuellement, le jeu garde son style inimitable et se paie même le luxe de graphismes plus fin et détaillés que la version DS. Le jeu reste en majorité en 2D mais de bonne qualité malgré des animations quelque peu saccadées. Mais ça fait partie du charme du jeu. Coté sons, rien de bien marquant. La musique est agréable sans être mémorable et pas de doublage en dehors des interjection lors des objections (même si ça c’est plutôt cool.) Le plus gros problème du jeu et qui risque de lui couter cher en terme de vente en tout cas dans certains pays, le jeu est uniquement en anglais ou japonais. Ce qui est très étonnant c’est que le jeu d’origine sur DS était disponible en français. C’est dommage de ne pas avoir intégré les textes en français, qui existaient déjà. Ca ne devait pas sembler important pour Capcom de s’ouvrir complètement aux différents marchés.
Note
Ace Attorney : Apollo Justice permet une replongée rafraichissante dans le monde déjanté des procès vus par les japonais. Le jeu a de nombreuses qualités indéniables dans ses histoires ou son gameplay mais l'absence de textes en français en refroidira certainement beaucoup.