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Ace Attorney Investigations Collection – Notre avis

Après nous avoir proposé la trilogie Apollo Justice – Ace Attorney Trilogy, Capcom continue de ressusciter sa grande saga judiciaire sur consoles modernes offrant au passage aux joueurs que nous sommes des éléments parfois inédits. Aujourd’hui, c’est une nouvelle compilation qui nous est proposée sour le nom Ace Attorney Invertigations Collection qui regroupe deux jeux issus de la DS. A la différence des autres jeux de la série, ceux-ci ne se concentreront pas sur un avocat de la défense mais sur le Procureur Benjamin Hunter en VF. Par ailleurs, ils ne se dérouleront pas dans une salle d’audience d’un tribunal mais uniquement sur le terrain. Même si au final le concept reste relativement le même.

Au coté de l’inspecteur Dick Tektiv et de nombreux visages connus de la saga il faudra mener l’enquête pour élucider des meurtres à chaque épisodes. Mais, comme dans chaque épisodes de la saga au début de l’enquête (souvent bâclée) un(e) suspect(e) sera accusé(e) à tort et il nous faudra dénouer le vrai du faux pour accuser le(la) vrai(e) coupable.

Pour cela on pourra explorer les scènes de crime ou les alentours en mode point’n’click ou interroger les suspects ou les témoins pour déceler des incohérences par rapport aux pièces à convictions en notre possession. Du grand classique somme toute. Seul l’emballage changera (et l’histoire évidemment) par rapport aux autres jeux de la série. Mais, comme chaque personnage possède une sorte de pouvoir spécial utilisant l’instinct ou autre, Hunter en aura aussi un mais cette fois utilisant son intelligence et sa logique. Il faudra associer deux éléments de l’enquête pour en déduire un nouveau qui permettra de faire avancer celle-ci. Cela ouvrira de nouvelles options de dialogue ou dévoilera de nouvelles pièces à conviction.

Grosse nouveauté par rapport aux jeux originaux, et comme c’était le cas des précédentes compilations (a l’exception notable de la collection The Great Ace Attorney), les jeux sont entièrement traduits en français (même si les captures d’écran accompagnant cet article sont en anglais.) Ils proposent également des graphismes et animations retravaillés pour les console actuelles. En revanche le contenu est inchangé et un avertissement au début du jeu indique que certains propos pourraient être considérés comme déplacés aujourd’hui mais que l’éditeur a choisi de garder l’expérience originale.

Coté sonore, par d’évolution majeure à par les fameuses interjections traduites et doublées. Pour le reste, des musiques simplistes et des bruitages électroniques accompagneront notre aventure. A nouveau, je réitère ma remarque faite pour la trilogie Apollo Justice. Ce sont des jeux qui, je trouve, s’adapte plus à un format nomade qu’a un format console de salon du fait de l’ambiance sonore du titre. L’ayant testé sur Switch, je pense que c’est la meilleure plateforme pour ce type de jeu.

L’histoire est toujours aussi prenante et déjantée avec des enquêtes qui peuvent sembler décorrélées mais qui possèdent toujours un fil rouge allant vers un final spectaculaire comme seule la saga Ace Attorney peut nous offrir. Et le tout avec une forte dose d’humour et de dérision. Les différents personnages sont toujours aussi hauts en couleurs et caricaturaux.

Ce qu'il faut en retenir

Note

Capcom nous permet à nouveau de découvrir ou redécouvrir un pan de la saga Ace Attorney. Il s'agit d'ailleurs du dernier puisque tous les jeux Ace Attorney sortis ont eu droit à un remaster. La recette reste assez similaire bien qu'on joue un procureur et non un avocat de la défense mais la qualité d'écriture et les situation rocambolesques suffisent à justifier de la qualité globale du jeu. Si vous êtes fans des Ace Attorney, foncez. Pour les autres, je vous conseille de commencer par la première trilogie Phenix Wright.

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A propos de RomainDesBois

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Ermite vivant dans sa caverne au milieu de matos informatique et jeux vidéo en tout genre. N’aime pas le soleil, sortir ou les gens en général. Le seul moment où je sors c’est pour aller au cinéma ou dans un parc d’attraction. Et oui, en plus je suis paradoxal.

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