Child of Light est MON gros coup de cœur du moment. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas été emportée et touchée par un jeu. Ce petit bijou a été développé par une équipe réduite chez Ubisoft Montréal, et ce qui en ressort est tout simplement magique !
Vous incarnez la princesse Aurora et dès que le jeu débute, vous mourrez. Votre père, le Roi, fond en larme et sombre complètement. Mais vous vous réveillez dans le monde fantastique de Lémuria où la magie, la féerie mais aussi les monstres et autres créatures inquiétantes se côtoient. La princesse fait très rapidement la connaissance de Igniculus, une luciole qui l’aidera dans les passages les plus sombres. Sa destinée sera de retourner dans son monde et, bien sûr, de retrouver son père.
Et là, dès les premières minutes, c’est comme un livre de contes de fées que l’on ouvre. J’ai tout de suite été emportée par la beauté simple du jeu, la musique… La chevelure d’Aurora flotte joliment dans des décors faits à la main et on voyage à chaque instant en se laissant entraîner par le jeu. Et tous les textes, que ce soit les dialogues, les voix sur les cinématiques, bref, tout ce qui est parlé est fait en rime. Ce qui est magnifiquement réalisé et immerge encore plus dans ce monde onirique. Et pas à un seul moment on ne tombe dans le cucul ou le mielleux. La musique accompagne parfaitement tout ça. Elle est d’ailleurs réalisée par Cœur de Pirates et autant je ne suis pas du tout fan de l’artiste, autant là, le travaille réalisé colle parfaitement à l’ambiance du jeu. Juste magnifique !
Donc déjà, côté artistique, c’est parfait. Mais nous sommes tout de même dans un jeu vidéo, alors jouons mes amis ! Child of Light est un jeu d’aventure-RPG que j’ai trouvé très facile à prendre en main. C’est intuitif, je ne me suis pas sentie perdue et je ne cherchais pas les commandes toutes les deux minutes. On suit une quête principale mais rien ne nous empêche de nous balader afin de découvrir des trésors ou des quêtes secondaires. Vous pouvez soit voler avec Aurora, soit voyager rapidement sur la carte afin de remplir des objectifs secondaires qui vous apportent un peu plus de belles histoires. Les indications ne sont pas toujours précises, donc on doit parfois visiter pas mal les lieux.
Comme je vous l’ai expliqué plus haut, notre princesse est accompagnée d’une luciole, Igniculus, qui se manie au stick droit (ou avec un deuxième joueur). Ce petit personnage vous éclaire quand il fait trop sombre, vous permet de découvrir des passages secrets, ramasse des orbes qui remontent vos PM et PV mais cela ne s’arrête pas là, votre amie la luciole émet bien sûr de la lumière. Outre le fait que c’est pratique quand il fait noir, cela a également une incidence sur le gameplay. En effet, Igniculus est capable de ralentir les ennemis pendant un combat, de les surprendre avant un combat, de se servir de sa lumière pour faire des ombres et résoudre des énigmes, activer des mécanisme à distance, bref, la luciole à tout faire !
Niveau combat, on est dans du tour par tour, mode de combat que j’apprécie beaucoup dans les RPG. Seul deux de vos personnages (vous allez rencontrer du monde.) participent aux combats face à trois monstres maximum. Une barre se trouve en bas de votre écran sur laquelle avance les icônes des personnages et des monstres (avec une vitesse qui dépend de leur stats) jusqu’à arriver à une zone d’action. C’est une fois dans cette zone que le personnage choisi une compétence à utiliser. Et quand vous ou votre ennemi est touché, l’icône recule sur la barre. Vous avez également la possibilité de switcher un personnage pendant le combat, ce qui peut parfois vous sortir de la mouise ! Les combats vous permettent bien sûr de gagner de l’XP afin de prendre des niveaux mais cela vous donne également des points à utiliser dans ce que l’on pourrait appeler un arbre de talent. A vous de remplir les branches qui vous semblent les plus judicieuses. Vous récolterez également des oculi, des pierres précieuses que l’on ramasse sur les monstres ou que l’on trouve dans des coffres. Elles peuvent vous servir en attaque, en défense ou en accessoire pour vos personnages afin de booster leurs caractéristiques. Vous pouvez également les fusionner pour en obtenir de plus puissantes. Les combinaisons sont assez nombreuses pour vous creuser la soupière afin de trouver ce qu’il vous faut !
Niveau durée de vie, je dirais, pour quelqu’un comme moi qui prend bien son temps, qui se perd parfois, un peu plus de 10 h (aller j’pousserais presque à 15), ce qui, en plus d’être un bijou, est plus qu’honnête pour un jeu à 15 €.
En bref, Child of Light a fait chavirer mon coeur, si vous aimez la poésie, les beaux jeux, si vous voulez faire un break dans ce monde de brutes, jouer à un rpg accessible et pas cher… Pour tout ça et tout ce que j’ai blablater plus haut, foncez les yeux fermés ! J’ai plus qu’adoré !
Rhaaa !!! Ca fait un bail que je suis pas venue… !
Allez, j’commence par cette article, j’ai lu pas mal de chose sur ce jeu, le scénario semble bon, mais le design ne m’emballe pas vraiment.
D’après la vidéo, on est sur du 2D ?
Oui c’est de la 2D :). Il faut accrocher le design, moi j’ai complètement été séduite ;).
J’avoue que je suis très superficielle sur le design des jeux, BD, manga etc. Le fond peut être génialissime, mais si le dessin me plait pas, je ne pourrais pas accrocher :/.