Après un premier opus sorti en 2010, THQ revient avec Darksiders 2 et War laisse place à son frère, Death. Ça fait rêver hein ? Bin carrément oui. Enfin pas tant que ça en fait parce que l’humanité est condamnée, vous pouvez fuir mais vous n’échapperez pas à votre funeste destinée… Heureusement la Mort himself est là pour nous sortir de cette situation et aider son frère aussi. Il est sympa ce Death franchement, le sens de la famille tout ça…
La Mort et la Guerre sont dans un bateau…
Comme je vous le disait, Darksiders premier du nom mettait en scène War, un des quatre Cavaliers de l’Apocalypse, autant dire pas un gars super sympa au premier abord, accusé d’avoir déchaîné les Enfers sur Terre. Dans ce nouvel épisode, on ne suit plus War mais son frère Death, la Mort en personne qui me rappelle Raziel un peu (pour ceux du fond qui suivent pas, Raziel, c’est Soul Reaver). Après ce n’est que mon ressentie mais la vue de Death m’a rappelé à quel point j’avais adoré Soul Reaver, mais bref, là n’est pas le sujet. Vous êtes là pour laver votre frère de ses fautes et ramener l’Humanité à la vie. Rien que ça. En même temps, vous n’êtes pas n’importe qui… Et vous voulez sauver l’âme de War, parce que bon, c’est pas tellement de sa faute si c’est un bazar sans nom sur Terre.
La Mort lui va si bien
Voilà donc Death qui part en touriste à droite et à gauche afin de tenter de ramener l’Humanité à sa place. Le jeu est un RPG/Action et la durée de vie est bien balèze par rapport à son prédécesseur. Death est plus léger et rapide que son bourrin de frère et vous vous surprenez à faire pas mal d’esquives dans les combats avant de contre-attaquer, Death survolant ses ennemis armés de ses faux plutôt rapides. Il n’a pas la même carrure que War non plus et on ressent bien sa « légèreté ». Les combats sont dynamiques et ont leur dose de bourrinage comme j’aime ! On évolue dans un monde semi-ouvert, celui des Fondateurs et vous allez et revenez au gré de vos quêtes. Vous pouvez choisir de suivre le fil rouge de l’histoire ou alors tout explorer de fond en comble et accomplir des quêtes annexes, votre terrain de jeu étant bien plus vaste que dans le premier opus et heureusement, vous pouvez chevaucher Despair, votre fidèle destrier. Vous pouvez également compter sur Dust, le corbeau qui vous accompagne, qui vous aide si vous vous sentez perdu (quoi, ça va, je suis une fille, je n’ai pas DU TOUT le sens de l’orientation…). La gestion de votre perso a également été approfondie : Death possède des caractéristiques bien complètes (force, défense, magie…) qui progressent de façon classique : avec des points d’XP ! Mais surtout en ayant un équipement le plus baleze possible et je peux vous dire que ça loot dur dur dans ce jeu (trop ?) mais la chasse à l’équipement est assez addictive. On veut les meilleures armes, armures… Et ceux que vous looterez mais qui seront moins efficaces, ne les jetez pas malheureux ! Vous pourrez en effet les sacrifier afin d’améliorer les compétences des armes dites « possédées » (qui sont modifiables un certain nombre de fois). Bref on se remplie rapidos les poches.
C’est pas (une) faux
Comme dit plus haut, Death est plus rapide et plus agile que son frère. Difficile de ne pas penser à Prince of Persia quand on fait du wall-running ou que l’on se jette d’une poutre à l’autre. On prend plaisir à effectuer les différents combos et tataner l’adversaire, comme on prend plaisir à parcourir les différents tableaux du jeu au level design particulièrement bien travaillé, dans lesquels il faut observer pour avancer sans arriver au point de se taper la tête contre les murs parce qu’on ne comprend pas.
Les petits gars de Vigil Games nous ont sorti un jeu qui est une véritable réussite artistiquement, le style comics lui colle à merveille. Techniquement, c’est un peu en deçà des productions actuelles mais c’est pas non plus la Mort (ah ah !). Les boss sont classes, les décors aussi, très bien finis. Les musiques sont envoutantes et surprenantes tandis que les doublages sont de bonne facture sans être révolutionnaires. Darksiders 2 reste pour moi un incontournable et m’a offert un très bon moment en compagnie de Death, l’ambiance est au poil et côtoyer la Mort n’a jamais été aussi bon !