Il y a des séries de jeux dont on entend parler depuis des décennies. A l’instar de Gran Turismo, le monde automobile à son pendant boueux. J’ai nommé Dirt Rally. Quatre ans après le premier opus en version Dirt, la deuxième édition du jeu de Codemaster pointe le bout de son nez. Ça tombe bien puisque j’ai rincé le premier… et tous les autres.
Go !
Jeu lancé, casque bouclé, je suis prêt à affronter la boue. Les menus sont clairs et simples, divers modes de jeux sont présents, contre la montre, partie personnalisée, championnat. Du classique mais efficace. On peut rentrer dans le vif du sujet facilement et tester un peu tout sans avoir à faire les championnats. Ca permet déjà de se faire une idée du contenu.
Un autre onglet est disponible depuis le menu principal, le mode carrière, Celui ci va vous demander beaucoup d’investissement pour arriver au sommet. Attention cependant, ce mode n’est accessible que si vous êtes connecté à Racenet. C’est un peu dommage, puisque même lorsque votre jeu n’est pas à jour pour diverses raisons, impossible de jouer dans ce mode. Dur dur si votre connexion internet est au ras des pâquerettes.
Hormis ce petit désagrément, c’est du tout bon et on se prend vite au jeu.
Une belle carrosserie.
Dès le départ, l’ambiance sonore est bien plus agréable que par le passé. Les bruits moteurs sont convaincants, les chocs vous font frissonner par leur violences… Mais le plus gros progrès est sans aucun doute la diction du copilote. Celle ci à été confié à Stéphane Prévot, ancien copilote chez Citroën en WRC. Ses notes de course sont palpitantes et l’intonation est toujours très juste.
Une fois en course, ce qui frappe le plus, c’est le bon graphique par rapport au premier opus. Que c’est beau ! Les effets visuels comme la poussière, le soleil qui vous ébloui, l’éclairage sont vraiment sur le haut du panier. Les conditions humides ont également été grandement améliorées. La boue est palpable, les ornières sont gorgées d’eau. On en vient à se méfier de la route rien qu’en l’observant. Le travail sur la chaussée est également remarquable puisqu’on ressent vraiment les irrégularités du terrain sur la voiture. C’est beau, et cerise sur le gâteau, tout ça a un impact sur le gameplay.
Droite à fond
Manette en main, c’est du très lourd. Clairement orienté simulation, le titre brille par sa physique de qualité, sa gestion des dégâts très poussée ainsi que tous les pépins que peuvent rencontrer les vrai pilotes. Voiture qui crève, faux contact sur les phares en pleine spéciale de nuit, tout ça est très immersif et oblige le joueur à prêter constamment attention à son bolide pour pouvoir espérer à minima boucler la spéciale.
Une fois au garage, on peut bien entendu réparer sa voiture, mais le temps est compté. Il faut trouver le juste milieu sur les pièces à réparer en priorité. Tout est très stratégique. Vous avez accès également à différent réglages sur la voiture, ce qui influence le comportement de celle-ci.
Après chaque étape, vous gagnez de l’argent qui vous permettra d’acheter des modifications pour votre voiture. Freins, réglages avancés, moteur… ou pourquoi pas, acheter un nouveau bolide.
Que les novices ne soient pas non plus effrayé par ce coté simulation puisque vous avez toujours la possibilité d’activer les aides à la conduite sur une échelle de 1 à 10.
Ce qu'il faut en retenir
Note
Ce nouveau Dirt Rally est clairement pour moi un des meilleurs de la série. Visuellement c'est un sans fautes. Ajoutez à cela un gameplay au top et vous avez là l'une des meilleures simulation de rallye à l'heure actuelle. Le seul bémol est sur le contenu puisque seulement 6 étapes sont disponibles au lancement, hors Rallycross. Le reste viendra avec les fatidiques DLC. A peine le jeu sorti et déjà le rallye de Monte Carlo est sur les rails... Je trouve ça un peu limite... Hormis ça vous pouvez y aller les yeux fermés.