La série des Etrian Odissey est apprécié des fans, les autres connaissent à peine le nom de ce dungeon-rpg, il faut dire que c’est un genre un peu particulier. Avec Etrian Odissey Untold : The Millenium Girl, Atlus nous propose une sorte de reboot du premier opus sorti en 2008 (auquel je n’ai pas joué).
Le jeu démarre avec un choix inédit en début de partie : vous devez choisir entre le mode Classic qui vous permet de gérer un personnage lambda dont vous choisissez la classe ou alors vous avez le mode Story où un Highlander (non pas Christophe Lambert, je vous arrête de suite !) rencontrera d’autre guerrier et se lancera dans une longue quête qui retrace la traversée du Labyrinthe Yggdrasil.
Vous avez un point de chute, la ville d’Etria, dans laquelle vous pouvez vendre ou acheter des objets, changer vos compagnons de route ou encore démarrer des quêtes. Après, à vous d’explorer le Labyrinthe et ses différents étages. L’élément le plus caractéristique et particulier du gameplay de ce jeu est la cartographie. En effet, c’est vous qui tracez votre propre chemin grâce à l’écran tactile et grâce au outils qui sont mis à votre disposition pour avancer. Et parfois, le jeu vous demandera de réfléchir, car certains ennemis sont trop fort pour vous, donc ils faudra les laisser peinard et revenir plus tard quand vous serez en mesure de les attaquer.
Le système de combat est un système au tour par tour plutôt bien fichu et efficace car vos personnages ont des rôles bien précis avec des compétences qui leur sont propres. A vous de bien placer le tout afin d’être le plus efficace possible. Mais vous possédez une grande liberté au niveau de l’arbre de talents, ce qui vous permets de monter par exemple un même perso sans une seule fois utiliser les mêmes skills. Les Grimoires Stones font leur apparitions. Il s’agit de pierres dans lesquelles vous pouvez enfermer des compétences et les passer à d’autres personnages. Elles vous permettent également de voler des compétences à des monstres, ce qui peut être utiles.
Graphiquement, cela reste honnête sans péter la rétine. Les musiques sont plutôt jolies et vous accompagne bien dans votre aventure. Et j’ai beaucoup aimé la description écrites des personnages ou de certaines situation, à la façon de nouvelles qui m’a fait pensé au jeux de rôles sur papier. Je regrette quand même que le jeu soit en anglais, je ne sais pas pourquoi mais mon immersion s’est faite moins facilement.
Comme dit au début de ce test, je n’ai pas joué à la version dont ce “reboot” est issu, donc je n’ai pas d’élément de comparaison. Mais j’ai bien aimé l’aventure, le fait de tracer son chemin, le choix entre les deux mode et les systèmes de combat. C’est dommage que pour ce genre de jeu, les voix soit anglaises mais cela reste un bon dungeon-rpg, si vous aimez ce genre.