J’ai une certaine fascination pour les engins agricoles, moissonneuse-batteuse en tête. Non mais vous avez déjà vu l’intérieur d’une telle machine ? C’est dingue ! Et mon chéri me répétait sans cesse “Mais tu n’as jamais joué à Farming Simulator ?” Bah non, je l’avoue, je n’y ai jamais joué. Pas que je n’avais pas envie mais je n’ai jamais pris le temps de me pencher sur le phénomène même si je m’y suis intéressée d’assez prêt. Puis l’occasion s’est présentée pour cette version Switch. Allez ! J’adore le côté nomade de cette console, puis pour le coup, moi, j’ai une Lite donc uniquement portable. Oui, chacun sa Switch à la maison, c’est important pour la paix du couple.
Une version plus abordable en terme de gameplay ?
Bien évidemment, je n’ai pas de comparaison possible avec les autres versions mais ce qui me rebutait un poil avec ce jeu, c’était la possible difficulté à gérer une exploitation agricole. Bah oui, faut dire que je suis fan de jeux style Story of Season et la gestion du plantage de pastèque n’est pas vraiment la même (bon, ok, y’a pas de pastèque dans FS). Mais allez, soyons fous, sur une console nomade, on se doute que ça sera simplifié. Surtout qu’une version était déjà sortie sur la Switch. Alors pour commencer, ne vous attendez pas à faire votre avatar ou à un quelconque scénario. Vous choisissez votre map (deux au choix : Amberstone ou Neubrunn) et on vous balance dans votre ferme. A vous de faire vivre et évoluer votre exploitation. Ayant choisi Amberstone, j’ai eu droit à un petit tutoriel pour m’expliquer les grandes lignes : mes différents véhicules, leur utilités, comment ça se gère, ma maison, mes hangars, la ville où vendre différents produits, mes sous, mes employés si je veux… Bref, on fait le tour, Assez vite ma foi mais au moins, on vous explique. Forcément, il a fallu s’adapter à la Switch qui n’a pas les mêmes exigences en termes de développement que les autres, que ce soit PC ou consoles de salon.
Du coup, certains aspect qui était disponible dans les autres versions ne l’ai pas ici comme les prêts bancaires, l’amélioration de vos bâtiments… Mais ces simplifications sont-elles un frein ? Je ne pense pas, ça rend le jeu plus accessible et cela peut peut-être toucher un plus large public, même si cette licence n’en a pas réellement besoin tant c’est un phénomène.
They see me rollin’
Passons ces premières présentation. On sait que moi, les test jeux vidéo, ce n’est pas toujours mon fort. j’ai beau passer une bonne partie de mon temps à jouer (quand je ne lis pas ou quand y a pas de sport auto à la tv…), je ne joue jamais ou que très rarement aux jeux du moment. J’ai un certain décalage. Comme c’était mon premier Farming Simulator où vraiment je me plongeais dedans, j’avoue avoir été un peu perdue sur le début. Surtout que malgré le petit tuto, on nous jette dans la sauce. Une fois que vous avez un peu les véhicules en mains, il va falloir, labourer, traiter les champs si besoin, semer, moissonner et vendre votre production. Ou la garder pour nourrir vos animaux mais au départ, on vous conseille de vendre afin de vous faire une réserve d’argent afin d’investir ensuite. Parce que les véhicules et autres, c’est pas gratuit. Et au départ, on veut tout faire mais on se rendra vite compte qu’on a besoin d’employés pour aider. Et qu’il faudra les payer, normal hein ! Mais J’ADORE la moissonneuse-batteuse même si au départ, j’ai eu un peu de mal à prendre les véhicules en mains. Mais on s’y fait rapidement.
Vous allez devoir prendre en compte le temps et les saisons afin d’optimiser au mieux vos récoltes. Et penser aussi à une sélection pour l’élevage de vos animaux : poules, chevaux, vaches, cochons, moutons, tout ce petit monde mange et pas tous la même chose ! Pour ça, le choix des semences est assez varié : colza, blé, tournesol, soja, olive et j’en passe. Avec chacun ses contraintes !
Niveau machines agricoles, il y a du choix ! Il vous faudra acheter et vous aurez un choix assez impressionnant : plus d’une centaine de marques sont présentes pour le plus grand bonheur des foufous des tracteurs et autres.
C’est beau ou pas ?
Aaah la fameuse question ! On est sur une Switch, donc on sait très bien qu’on aura pas la qualité graphique d’une Xbox dernière génération ou d’un PC boosté aux hormones. Mais est-ce vraiment nécessaire car, soyons honnête, on joue quand même très souvent en mode nomade. D’ailleurs je ne joue que sur ma Switch Lite donc jamais sur mon grand écran. Et franchement, c’est chouette. Le jeu est fluide, c’est loin d’être moche, le rendu exploitation agricole est bien fait. J’ai beaucoup aimé le rendu des saisons et les différentes luminosité qu’elles apportent. On rencontre quelques bugs de collision et côté technique, c’est pas du furieux mais ça, ce n’est pas propre à la console mais à la licence. C’est souvent ce qui revient le plus, peu importe le support. Personnellement, un jeu peut être incroyablement beau, s’il est chiant et sans intérêt, je passe mon chemin. Alors qu’un jeu moins beau mais prenant aura toute mon attention.
Du coup, c’est bien ?
Ouais, je suis une pro du titre… Mais en toute franchise, moi, je me suis éclatée ! Pour une première fois, il m’a fallu un peu de temps pour comprendre comment tout fonctionne mais j’ai trouvé le côté gestion bien complet. Et une fois le tout compris, on prend plaisir à gérer son exploitation, la faire fructifier, parfois galérer. Pour moi, toutes ces moissonneuses, j’adore ! Le mode nomade de cette Switch est décidément un de ses plus gros atouts, j’ai pu y joué où j’en avait envie et comme j’en avais envie. N’allez pas imaginer qu’il n’est pas possible de faire de courte session, au contraire. J’ai pu y jouer 20 minutes comme 3h avec le même plaisir. Niveau musique d’ambiance, c’est très discret par contre, moi qui aime bien avoir de la musique entrainante en fond. Et ça serait tellement bien qu’un jour, on puisse faire un avatar plus personnel et qu’on y trouve des scénarios mais pour moi, cette Switch Edition est une réussite ! Merci Giants Software !