Cette année 2012 est chargée en jeux de rôles et même plus précisément en MMORPG. Alors qu’on pensait ce genre de jeu condamné à cause d’un certain World of Warcraft, certains s’y essayent encore, ce fut le cas de EA avec Secret World, Ubisoft avec Tera et maintenant de NCSoft avec Guild Wars 2. Ah, quelle histoire avec son premier épisode qui était devenu l’alternative à WoW pour ceux qui n’avaient pas de quoi payer l’abonnement mensuel, on se dit donc tout naturellement que sa suite ne sera qu’un MMO plus pauvre, certes plus joli, mais tellement moins intéressant… Et bien trompage !! Oh que ouoi, ce RPG n’est pas qu’une suite d’un jeu sans abonnement parce qu’il réunit des idées inventées ici et là, en ajoute à sa manière et hop, ça fait des Chocapics… ah non pas là.
Guild Wars 2 c’est comme WoW mais sans Chris Metzen
Les gars (et filles… les Dudes quoi) d’ArenaNet ont bossé dur, très dur, pour faire vivre cet univers à mi-chemin entre l’héroic fantasy classique et la japanim’. Mais commençons par le commencement, on crée un personnage, on choisit sa race, son sexe et différents éléments physiques puis, c’est très intéressant, on va choisir son histoire, son background, ce qui expliquera pourquoi il ne rencontrera pas les même personnes dans son aventure. Une fois en jeu ça donne des quêtes spécifiques à vos choix passés et futurs, donc des instances très souvent mais dans lesquelles on choisit d’entrer ou pas, merci mais pas de phasing déroutant ici M. Blizzard.
Le monde étant très vaste, il va vite falloir s’adapter et c’est un point faible du jeu car il est très mal expliqué, en fait vous avez jusqu’à 5 compétences qui découlent directement de votre arme en mains puis d’autres qui se débloquent avec vos points que vous gagnez durement en passant vos levels. Guild Wars 2 ne propose pas de quêtes en fait, c’est comme dans Rift avec les failles, si vous passez dans le coin quand un événement se produit, vous pouvez y prendre part sans grouper, sans rien, mais vous gagnerez de l’XP en masse, de l’argent et des points pour acheter des objets uniques.
Libre vous êtes
Ce qui fait le gros point fort de ce soft c’est donc cette impression d’évoluer dans un monde très grand, très ouvert, ne nous limitant jamais puisqu’on peut revenir dans les zones bas level, notre niveau se verra ajuster ! Seule votre quête principale vous servira à avancer et savoir où aller ensuite, mais libre à vous de plaire à tous les gars que vous rencontrez en les aidant. Je trouve que c’est une vraie avancée pour les MMO, un système anti-quêtes qui permet à tout un chacun de jouer sans devoir trouver des coéquipiers et qui offre un réel sentiment de liberté. Par contre, je suis beaucoup moins fan du côté redondant de Guild Wars avec son système de compétences d’armes qui limite finalement beaucoup trop la customisation de sa classe. Sans compter un sentiment de lassitude qui s’installe un peu vite à mon goût.
La bonne alternative (enfin) ?
NCSoft édite là un jeu fort joli, avec une bande-son vraiment soignée, même la VF est plaisante. Il faudra un PC relativement bon pour être sûr de bien tout afficher quand vous serez à 20 brutes sur un boss élite, mais ça vaut le coup. C’est en fait un jeu largement aussi bon qu’un autre payant, offrant même des aspects encore trop peu exploité ailleurs comme des succès qui donnent de l’XP ou des objectifs évolutifs.
Il y aurait bien sûr beaucoup à dire encore mais je terminerais sur le système d’achat en jeu qui n’est pas si capitaliste que ce qu’on pourrait penser puisqu’on peut échanger de l’or contre des gemmes, (et vice-versa) celles-ci permettant d’acheter des items plus rares sur l’hôtel des ventes. En somme, Guild Wars 2 est un très bon MMORPG, un peu répétitif, mais qui comblera tout ceux qui cherchent déséspérement une alternative à WoW (oui moi aussi j’ai tout essayé : Star Wars, le SDA, Rift, Secret World… Tera !).