Les Sims 4 – Vis ma vie de Sim

Avant même sa sortie, le dernier né de la série des Sims était déjà beaucoup controversé. Qu’en est-il vraiment ? Pour ceux qui ne connaissent pas, les Sims est une série de “simulateurs” de vie. On y contrôle un foyer composé de plus ou moins de personnes et on doit les gérer dans leur quotidien en faisant attention à leurs besoins. On commence donc par créer les membres de son foyer. Le nouveau générateur de personnages mis en place dans les Sims 4 est beaucoup plus simple que son prédécesseur. Si on veut modifier le physique de son Sim, il suffit de cliquer sur la zone en question (les hanches par exemple), et en bougeant la souris on peut les élargir ou les resserrer. C’est simple, rapide et précis. Vient ensuite le moment de choisir les différentes tenues de notre personnage suivant des thèmes. C’est là qu’on commence à voir les limitations volontaires mises en place dans le soft. Il n’est en effet plus possible de choisir des motifs et des couleurs pour chaque vêtement comme c’était dans le précédent. Ici, il n’est possible de choisir qu’entre quelques variations prédéfinies pour chaque vêtement. Le tout est effectivement plus cohérent mais laisse beaucoup moins de place à la créativité du joueur.  On peut ensuite choisir des traits ainsi qu’une aspiration comme c’était le cas dans le précédent. Les traits sont des modification de l’état d’esprit du Sim et sont au nombre de trois pour un Sim adulte. Quant à l’aspiration, elles représente un but dans la vie du Sim. Il sera d’ailleurs possible, une fois celle-ci réaliser d’en choisir une nouvelle voire de la changer si elle ne convient plus. Chaque aspiration rajoute également un trait au Sim en rapport avec son aspiration. Une fois ceci fait on peut commencer. Et il faut en premier lieu trouver un foyer pour nos nouveaux Sims. On a le choix entre deux villes Willow Creek, campagne boisée ou Oasis Springs, plus exotique, chacune séparée en différentes zones quand dans l’opus précédent on avait une grande carte ouverte, étrange décision qui représente littéralement un retour en arrière pour la série. Pour ce qui est de la maison, on peut soit acheter une maison toute prête, soit acheter un terrain et construire une nouvelle maison. Mais attention, les fonds disponibles sont limités et dépendent du nombre de Sims composant le foyer. Pas question donc d’acheter dès le début un manoir dans un quartier huppé. Si on souhaite construire sa propre maison, on achète un terrain et on passe en mode construction. Et là, de nombreuses possibilités s’offres à nous. Les différents outils sont performants et faciles à utilisées. Dans l’ensemble, on a plus de possibilités que dans l’opus précédent même s’il n’est encore une fois pas possible de choisir ses couleurs comme on pourrait le souhaiter.

Une fois notre maison construite et aménagée, la partie commence. Notre foyer emménage et leur vie peut débuter. En plus de leur aspiration de vie, les Sims peuvent avoir des envies ponctuelles. Il s’agit de remplir une action ou interaction spécifique pour la satisfaire. Niveau besoins pas de changements par rapport à l’opus précédent. Il faut veiller à les nourrir, les faire dormir, les faire se laver, etc. quand le besoin s’en fait sentir. Après quelques minutes de jeu on découvre la véritable nouveauté de cet opus que l’on nous avait présenté comme révolutionnaire, les émotions des Sims. En effet, un Sim peut se trouver dans différentes humeurs suivant les actions réaliser, son environnement, etc. Il peut par exemple être heureux, concentré, mal à l’aise ou triste. Chaque humeur peut donner de nouvelles interactions ou modifier celles existantes. Par exemple, un Sim confiant pourra se vanter des ses capacités auprès des autres Sims et n’utilisera plus simplement les toilettes mais fera pipi comme un champion. Certaines humeurs changeront également les animations du personnage. Par exemple, un Sim en colère aura une démarche plus lourde, tapant des pieds et fermera la porte du frigo en la claquant violemment. C’est amusant à voir mais ça ne change pas foncièrement le gameplay. C’est loin d’être la révolution annoncée. A coté de cela, on retrouve ce qui fait le sel des Sims, le travail, les fêtes et autre interactions sociales, les cuisinières qui prennent feu et les lavabo qui fuient. Et l’humour est toujours omniprésent. Bien qu’il s’agisse d’une simulation, ça n’est pas toujours très réaliste mais souvent très amusant. Comme par exemple voir son Sim s’écrouler les fesses en l’air au milieu de la cuisine parce qu’on a oublié de l’envoyer se coucher (c’est du vécu.) Les compétences sont toujours présentes et des nouvelles, plutôt sympa, ont été rajoutées comme par exemple la Fuséologie permettant de construire une fusée pour aller voyager dans l’espace. Autre nouveauté, nos Sims sont désormais multitâche. Ils peuvent ainsi manger et discuter en même temps, jouer à leur tablette en faisant pipi, etc. Jusque 3 actions simultanées sont possibles.

Niveau technique le jeu est légèrement plus fin que le précédent et les visages des Sims sont plus expressifs. Cependant, alors qu’on pouvais visiter toute la ville sans temps de chargement dans le précédent opus, il faut ici se contenter de passer de zone en zone séparées chacune par un chargement, certes court sur un PC possédant une bonne configuration mais tout de même étrange quand le reste du monde vidéoludique est à l’open-world en veux-tu, en voila. C’est d’autant plus énervant qu’on ne peut pas, en tant que joueur, voyager librement entre les zones, il faut obligatoirement emmener un, ou plusieurs, Sim(s) avec nous. Il n’est donc plus possible d’envoyer un Sim au parc jouer de la guitare pour récupérer un peu de sous tout en gérant le Sim resté à la maison, qui améliore l’électro-ménagé. La musique, quant à elle, reste dans la moyenne de la série, agréable à écouter mais pas inoubliable.