Au menu donc trois personnages centraux, Chris Redfield du premier épisode, Leon Kennedy de Resident Evil 2 et enfin Jake, le fils d’un personnage emblématique de Umbrella. L’idée est apparemment de proposer des histoires et surtout des types de gameplay très différents. Dans l’ordre on a donc le droit à quelque chose de bien bourrin avec Chris, se rapprochant d’un TPS classique où se planquer et tirer dans le tas seront monnaie courante. Pour Leon c’est aux sources qu’on remonte avec un gameplay vraiment basé sur le stress ! Vous avancez doucement, n’avez pas beaucoup de munitions, tout ça dans des longs couloirs sombres, bref un bon vieux survival-horror. Pour Jake, le petit nouveau, je dirais que ça ressemble malheureusement (ou heureusement pour les fans) trop à Lost Planet. Bourrinage sur un gros boss à plusieurs…
Graphiquement c’est déjà bien joli, les quelques effets sonores rencontrés font honneur à la licence également. La campagne avec Leon est pour moi la meilleure partie, offrant, pour ce que j’en ai essayé, un bon rapport action/survival. Parce que oui, notre personnage n’a pas beaucoup de balles, mais ça ne le rend pas handicapé comme cela pouvait être le cas dans d’autres épisodes, il est donc capable de donner des grands coups de crosse pour se débarrasser des suceurs de cerveaux. Dans le même genre, dans la campagne avec Chris, pas besoin de chercher des munitions partout, ici elles sont bien mises en évidence sur le sol et on n’en manque jamais.
Ce qu’il faut retenir de cette première impression c’est que Capcom essaye de satisfaire tout le monde dans ce Resident Evil 6. Action, survival, tout ça jouable en coopération, voilà de quoi revenir sur le devant de la scène à priori.