On se retrouve pour la suite des aventures du plus grand détective du monde, à savoir Sherlock Holmes. Toujours développé par Frogware, il fera suite au jeu Crimes and Punishments sorti il y a quelques temps. Petite différence avec le précédent épisode, ce n’est plus Focus qui le produit mais BigBen Interactive. En revanche, on retrouve ce qui a fait le sel du précédent épisode. A savoir, des enquêtes qu’il nous faudra résoudre en collectant des indices sur la scène de crime et en interrogeant les témoins ou suspects. En associant les indices, on pourra faire des déductions qui nous amèneront à accuser un des suspects. Encore une fois, il est possible d’accuser un suspect à tort. D’ailleurs, on s’attardera surtout sur les nouveautés de cet épisodes car elles sont nombreuses.
La première des nouveautés et pas des moindres, c’est qu’il y a un fil rouge tout au long des enquêtes, ce qu’il n’y avait pas avant. Ca ne veut pas dire que les enquêtes sont liées mais plutôt, qu’à la manières de certaines séries américaines on retrouve, au milieu d’enquêtes distinctes, des éléments qui décrive une histoire plus complète. Il s’agira ici de la fille adoptive de Sherlock dont on ne sait pas grand chose au début et donc l’origine semble être un lourd secret pour Sherlock et le professeur Watson. C’est vraiment sympa d’avoir un fil rouge dans le jeu et une narration un peu plus approfondie sur le long terme. Autre nouveauté, lors des interrogatoires, il est possible de déterminer le portrait des personnes que l’on interroge en les observant. Jusque là, rien de nouveau. En revanche, ce qui change c’est qu’il sera possible de faire un choix sur ce qu’on déduit des observations. Ceci pourra amener à faire un portrait imprécis de l’interlocuteur. Mais attention, une fois le portait validé, il ne sera pas possible d’en changer. Cependant, je n’ai pas eu l’impression que les déductions à choix aient une grande influence sur le déroulement de l’enquête.
Autres nouveautés, de nouvelles phases de gameplay font leur apparition afin de varier un peu les plaisirs. On retrouvera pêle-mêle des phases de fuites où il faudra courir de cachettes en cachettes en évitant les tirs, des phases de filatures à la Assassin’s Creed où il faut suivre une cible sans se faire repérer par celle-ci, des phases d’infiltration où il faudra se faufiler dans un camp ennemi sans se faire repérer pas les ennemis ou enfin, des phases de recherche à l’aide de l’odorat Toby. Les différentes phases sont assez simples mais apportent une certaine variété dans le jeu. La dernière nouveauté qui tranche un peu avec le précédent jeu c’est le design de Watson, autant Sherlock reste assez similaire à celui su précédent opus autant Watson a totalement été revu et corrigé. Il ressemble désormais un peu à Jude Law qui a joué son rôle dans les deux films Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr. Et honnêtement c’est un changement plutôt sympa vu que l’ancien Watson était finalement plutôt quelconque.
Techniquement, pas beaucoup d’évolution par rapport au précédent. L’ensemble reste inconstant. Autant les éclairage et les visages sont plutôt bons, autant les décors ne sont pas particulièrement beaux. Grosse déception par contre, des doublages en VF ont fait leur apparition. Bien qu’ils soient d’assez bonne qualité, ils restent moins bon que les doublages VO de l’épisode précédent et surtout la synchronisation labiale est devenue très mauvaise alors qu’elle était excellente dans l’opus précédent.
Note
Ce nouvel épisode est de nouveau très bon. Il reprend les bons ingrédients du précédent épisode et ajoute de nombreuses nouveautés bienvenues. Techniquement, le jeu est toujours aussi inégal mais reste dans l'ensemble assez agréable à regarder.