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The Evil Within 2 – Notre test en mode Survival !

Atmosphèrere solitaire et pire que glauque, créatures gores et sans pitié, prêt à faire couler le sang et le gel vert à foison  Le deuxième épisode de la franchise The Evil Within est arrivé. Avec un premier épisode sous la direction du grand Shinji Mikami (Resident Evil, Devil May Cry, Dino Crisis, Vanquish et j’en passe…), même si le jeu était techniquement un peu à la ramasse, il a su s’imposer comme un incontournable du genre.

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Nous voilà 3 ans après, avec son successeur, Shinji Mikami se met en retrait à la production et laisse la place à John Johanas à qui on doit les deux très bon DLC du premier épisode (“The Assignement” et “The Consequences”), autant vous dire que cet homme sait ce qu’il fait. 1er choc, contrairement au premier opus qui se vivait toujours entre 4 murs, dans celui-ci on nous jette dans des séquences d’exploration ouvertes très bien faites, dans un monde qui nous est inconnu

the-evil-within-2-test-review-bethesda-survival-horror-screenshots-1Libre à nous d’aller fouiller à droite à gauche pour trouver des armes et des munitions ou d’aller directement à l’objectif principal car trop peureux de croiser quelqu’un ou plutôt quelque chose. Ne vous inquiétez pas, ces séquences sont bien évidemment alternés avec des sessions en couloir, qui participaient grandement à l’ambiance du premier. Le jeu est beaucoup plus facile à prendre en main que son prédécesseur, ce qui est un grand plus lors des phases de shoot (au revoir la rigidité), mais souffre encore de quelques problèmes de caméra et de script trop imposant.

the-evil-within-2-test-review-bethesda-survival-horror-screenshots-5La direction artistique est, encore une fois, le grand point fort de cet opus. Oui The Evil Within 2 est le genre de jeu où parfois on s’arrête pour apprécier l’atmosphère, prenante et singulière. Avec une musique au top, et une ambiance sonore aux petits oignons, on est vraiment loin de chez nous. Si techniquement le jeu n’est pas encore très à jour (surtout au niveau animation), on assiste quand même à de beaux jeu d’éclairage qui ont un réel impact sur l’ambiance. L’histoire est prenante, intrigante, ne vous attendez pas au scénario du siècle non plus, mais il a le mérite d’être beaucoup plus clair que celui de son prédécesseur. On a beau être dans une seule ville, à travers le jeu et ses différentes phases, le jeu diversifie ses ambiances et ses décors grâce à un univers énigmatique. Pari réussi on arrive à être dépaysé à de multiples reprises.

The Evil Within 2 est un survival horror, moderne. Toujours à fouiller, à économiser, à viser les points faibles des ennemis (qui sont pas évident au début car très nerveux) pour ne pas gaspiller. Moments de crises contre un boss à utiliser toutes les dernières munitions de chaque arme que vous pouvez avoir. La pression joue contre vous, chaque balle que vous tirez passe à côté. Bref tout ce qui fait un bon jeu dans le genre est là. Mais des nouveautés sont là, bonjour l’arbre de compétences sur-complet, qui d’ailleurs vous sera d’une grande utilité. Quasi impossible à compléter sans faire une new game +”, comme quoi il est bien fourni. Le crafting, qui lui vous sauvera la vie plus d’une fois, ce qui implique forcément plus de ressources à collecter, plus de fouille, encore des économies à faire. Une mise en scène in-game certes discrète mais toujours au top !

 

 

Ce qu'il faut en retenir

Note

The Evil Within 2 n’est pas une simple suite opportuniste, certes il reprend la formule du premier épisode, avec une bonne dose de challenge, d’infiltration, de gun-fight, avec aussi beaucoup d’exploration qui donne de très forte sensation de liberté dans un univers tout sauf accueillant. L’enchaînement des niveaux se fait de façon beaucoup plus fluide grâce à un scénario moins décousu. Une durée de vie très respectable avec à peu près une quinzaine d’heures de jeu si on ne déborde pas de trop. En bref, là où le premier était grossier celui-là fait dans le subtile, le jeu a largement de quoi plaire aux fans du genre, et vaut vraiment le détour rien que pour sa direction artistique. Merci John Johanas, merci Tango Gameworks, merci Bethesda.

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