Ça faisait un moment que le fameux survival-horror de Monsieur Mikami était annoncé. Non parce que c’est un peu le maître du genre pour moi, celui qui m’a collé les miquettes avec son Resident Evil (oui j’ai découvert ce genre avec ce jeu, devenant un de mes genres préférés). Et ça faisait longtemps qu’on avait pas eu un bon survival un peu à l’ancienne, où on ne sait pas où on est, comment faire ou comment survivre. Dès les premières minutes dans The Evil Within, j’ai retrouvé cette pression, la flippe et tout ce qui va avec ! Bonheur !!
Alors attention, ce test reflète mon avis de grosse fan du genre, The Evil Within est un jeu que j’attendais, voulant renouer avec les survival à l’ancienne et pour moi, c’est plutôt réussi ! Tout est un peu à l’ancienne d’ailleurs, du gameplay, un chouilla rigide, à l’ambiance du jeu en passant par les décors et ce coté un peu cracra des premiers Silent Hill.
On incarne Sebastian Castellanos, détective chargé d’enquêter dans ce qui semble être un hôpital psy (ambiance) où tout les résidents ont été massacré et bim, c’est le coup derrière la nuque, on comprend rien à ce qui se passe et on se réveille dans un lieu pas super sympathique, blessé et bien sûr, désarmé. L’observation est la clé de votre survie et à ce moment, une erreur est fatale pour vous, c’est la mort direct (oui, j’ai pas mal testé cette option !). Les premiers pas dans l’aventure sont assez déroutant, on ne sait pas trop où l’on est ni trop ce qui se passe et on découvre un Sebastian assez torturé, avec des maux de crane digne de la pire gueule de bois qu’on peut avoir. Le tout a son effet, on ne se sent pas bien, on est dans l’inconfort et on respire quand on se retrouve dans un asile, certes un peu flippant, mais avec un côté apaisant car c’est là, via des miroirs, que vous pourrez vous rendre pour sauvegarder manuellement, entre autre. Vous avez quand même droit à des sauvegardes automatiques dans le jeu, vous évitant de vous retaper un chapitre entier.
Plus on avance, plus l’histoire prend de l’ampleur et le jeu vous tiendra en haleine pendant environ 15/20h. Des éléments de réponses arrive en seconde partie et on se laisse entraîner dans l’histoire. Dans certaines zones, comme en extérieur par exemple, la discrétion sera de mise dans vos déplacements, histoire de pas se faire griller par toute la faune qui vous entoure. D’ailleurs, au niveau des environnements, il y en a pour tout des goûts : en extérieur en forêt, dans les couloirs d’un asile cracra (qui m’a rappelé Silent Hill), dans un village abandonné (quoique…), bref, c’est assez varié.
On remarquera les bande-noires en haut et en bas de l’écran qui donne un aspect cinématographique au jeu, ce qui est plutôt chouette. Avec la caméra placé derrière l’épaule du héros, ça renforce le stress ! Notre vu étant réduite, on se sentirait presque mal !
Le jeu est un peu faible techniquement, il arrive d’y avoir de gros ralentissements ou des parties de décors un peu longue à charger. Je n’ai pour ma part pas rencontrer de bugs et même si graphiquement, c’est pas du next-gen pur et dur, j’ai bien aimé ce côté crade pas toujours très beau, ça renforce l’immersion dans le jeu.
Notre détective dispose d’un petit arsenal qui s’étoffe un peu au fur et à mesure de l’aventure même si les munitions sont assez rare (survival !!). Notre héros est un peu raide mais on peut compter sur sa discrétion quand il passe en mode furtif et avance à pas feutrés. Ce qui vous permet de vous rapprocher d’un ennemi dans son dos et de lui asséner un coup fatal, pratique pour économiser des balles. Ne comptez pas sur une régénération de votre santé ! A vous de faire gaffe, de bien repérer vos ennemis et de trouver les seringues de soins. Et quand la situation est critique, vous disposez d’un sprint. Oui mais celui-ci est limité et ne fonctionne pas si vous êtes trop blessé. Donc autant vous dire que votre chance de survie diminue grandement quand vous êtes submergé par des ennemis…
Pour revenir un peu sur votre arsenal, vous aurez droit au flingue, fusil à pompe ou encore arbalète et cette dernière dispose de carreaux différents selon la situation : immobilisant, explosif, électrisant…) et vous pourrez même en fabriquer vous même, en récupérant des pièces sur les pièges qui jalonnent votre route par exemple. Oui, attention, deux fils tendu sur votre chemin, ça vous explose à la face hein, croyez moi… La prudence est encore de mise, histoire de pas foncer dedans… Récupérer les pièces est bien plus utile…
Vous aurez également la possibilité de récupérer sur les monstres et autres cachettes, une gelée verte qui vous servira à augmenter des compétences. Histoire de vous renforcé un peu quand même.
On parle un peu du bestiaire ? Ouh la la la belle source de stress ! Ça joue avec les nerfs ! On commence à s’habituer à la technique d’un ennemi, bim, y en a des nouveaux qui se pointent avec une technique d’attaque différente et hop, stress. Le Mal se pointe de partout ! En haut, en bas, derrière vous, en silence, dans le bruit… Et histoire d’être tranquille, on vous donne parfois quelques allumettes pour brûler les corps… Un peu hein, pas le paquet de 200 spécial barbecue… Mais je ne vais pas vous décrire le bestiaire, ça serait gacher la surprise ! Mais ils sont parfois tellement stressant qu’on hurle de joie à la fin d’un combat réussi. J’ai aussi hurlé de peur mais ça c’est une autre histoire…
En gros, ce qu'il faut retenir
Note
Un jeu gore, cracra et flippant qui m'a fait hurler de peur et qui m'a stressé tant par son bestiaire que pendant certaines situations. Un retour du genre réussi pour moi et, malgré la flippe, un très bon moment !