Thief revient après une longue absence. C’est Square Enix qui est aux commandes ou plutôt Eidos Montréal et c’est avec plaisir qu’on reprend du service de voleur en dirigeant Garrett, un gars tout en furtivité qui n’est pas adepte de la violence mais beaucoup plus des bijoux et autres trésors qui se revendent bien.
Si les fans de la première heure crient au scandale, les autres, qui ne sont pas encore totalement aigri par le monde du jeu vidéo, devraient y trouver leur compte. On s’infiltre à l’aide d’une gâchette pour grimper, sauter et puis un bouton pour se faufiler comme un fantôme d’ombre en ombre. Thief n’est pas dur même si on peut désactiver tout un tas d’options d’aides et refaire les niveaux en défis. Thief n’est pas exempt de défauts, à commencer par son IA parfois très limite ou un level design pas toujours inspiré. Thief est quand même un bon jeu qui mérite qu’on se penche dessus pour peu qu’on aime l’infiltration.
L’histoire de Thief est assez compliquée, en tout cas c’est l’impression qu’elle donne même si les passages flippants m’ont beaucoup plus, d’autres étaient moins réussis et dans un ton totalement différent. La bande-son reste simple, rien d’extraordinaire tandis que les graphismes sont au niveau d’une Xbox 360/PS3, ce qui ne ravira pas encore les possesseurs de next-gen.
Un petit arbre de compétences existe, comme d’ailleurs des achats d’objets augmentant certains attraits de notre héros. Malheureusement ce n’est pas franchement réussi de ce côté-là car on ne débloque jamais vraiment d’éléments intéressants, rajoutant un vrai plus au gameplay. Finalement le charme de Thief se cantonne à se déplacer d’ombre en ombre, à éteindre des lumières avec nos flèches d’eau et pourquoi pas tataner du garde avec sa matraque. Une chose à retenir c’est que ce n’est pas le jeu de l’année, mais Thief mérite amplement votre considération, son gameplay étant plus exigeant et fin qu’il n’y paraît.