Warhammer, c’est un peu mon StarWars. L’univers a baigné mon enfance et quand on ne jouait pas avec entre potes, on passait un temps infini à peindre nos figurines. Alors quand un nouveau jeu de cette franchise pointe le bout de son nez, autant dire que je l’attends au tournant.
Un peu plus d’un an après la sortie d’un premier opus convaincant, Creative Assembly et Sega remettent le couvert pour un second volet : Total War: Warhammer 2. L’univers de Warhammer nous revient ici avec un nouveau scénario. Une scène d’introduction particulièrement prenante vous plante le décor. Le Vortex, sorte de tourbillon magique créé par les Hauts Elfes protège le monde de l’invasion du Chaos. Malheureusement un événement l’a affaibli et toutes les races du nouveau monde y voient un intérêt personnel, ce qui va être à l’origine de conflits entre les factions. Mais pour prendre le contrôle du Vortex, il faudra effectuer 5 rituels qui ne seront possibles qu’une fois un certain nombres d’artefacts gagnés.
Mais avant cela, vous devrez faire votre choix entre 8 seigneurs différents, répartis entre quatre factions : Les Hauts Elfes, les Elfes Noirs, les Hommes Lézard et les Skavens. Bien sûr chaque seigneur et factions possèdent leurs propres caractéristiques et gameplay. Au début de chaque campagne un conseiller vous guide dans la pléthore d’actions à entreprendre. Les habitués retrouveront leurs marques mais les novices auront à mettre les mains dans le cambouis et un temps d’adaptation sera nécessaire avant de connaître toutes les subtilités du gameplay.
Amour gloire et beauté
Dans ce bas monde, où la course au vortex fait rage, vous devrez vous faire respecter, partir à la conquête de provinces et tout faire pour récupérer le maximum d’artefacts.
Tout est bien segmenté dans l’interface. Une partie gestion de cités, où vous devrez construire des bâtiments afin de pouvoir upgrader vos unités et en construire de nouvelles. Gérer vos ressources, l’ordre public (attention aux rébellions). C’est complet mais reste simple dans l’ensemble. On n’est pas non plus dans un Sim City.
Au fil de vos conquêtes, vous pourrez aussi recruter des seigneurs supplémentaires dans chaque cité. Cela vous donnera le droit d’avoir de nouvelles factions guerrières sous ses ordres pour mener la bataille sur plusieurs fronts. Pratique pour qui veut la jouer bourrin. Mais attention aux ressources, car les armées coûtent cher en entretien et vous pouvez vous retrouver facilement en faillite. Bien sûr la gestion ne s’arrête pas à vos provinces et cités, mais également aux seigneurs. Chaque bataille vous fait gagner des points de compétences à répartir entre diverses spécialisations. Il en va de même pour vos armées que vous pourrez upgrader. Une fois assez puissant, des héros viendront vous prêter main forte. Ils sont indépendants des armées et peuvent réaliser des actions sur les cités adverses. Assassinats, vols…
La partie politique prends le contre-pied de l’aspect bataille. Vous pouvez passer des accords avec les factions voisines comme des traités commerciaux, des alliances militaires, des pactes de non agression. Bien entendu les accords ne sont possibles que si la faction adverse est en bon terme avec vous. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez toujours améliorer vos relations grâce à des points d’influence acquis au fil de l’aventure.
Il se passe toujours des événements imprévus qui relancent l’histoire et nous détourne de la quête principale. Tout est bien équilibré et agréable à jouer. Le tout servi par une narration et une VF captivante.
Coté technique, on ne va pas se fracturer les yeux sur les batailles, les graphismes accusent un peu les années, mais on peut les zapper avec les résolutions automatique (à n’utiliser que si vous avez fortement l’avantage). C’est cependant très pratique et bienvenue. Les moments passés sur la carte sont beaucoup plus agréables à regarder et m’ont donné l’impression d’être plus travaillé. Le jeux aurait pu être un peu mieux optimisé, mais rien de dramatique.
Coté gameplay, une fois toutes les commandes et onglets apprivoisés, tout coule de source et naviguer entre tous les menus reste toujours agréable. Il y a toujours quelque chose à faire et on ne s’ennuie jamais une seule seconde.
Ce qu'il faut en retenir
Note
Carton plein Total war : Warhammer 2 est une franche réussite. Les mécanismes de jeux de la série Total War prennent toute leur dimension dans la franchise Warhammer. L'histoire est bien menée, le gameplay fourmille d'idées. Ajouter à cela quatre races disponibles, une map très vaste et vous avez là un cocktail explosif. Du lourd, totalement chronophage. Ce jeux ira à ravir pour vos longues soirées d'hiver au coin du feu.