Après un premier épisode graphiquement hallucinant à l’époque, Uncharted est vite devenu une franchise comme Sony les aime. Un deuxième épisode refondu, avec des scripts dans tous les sens et hop, il devient LA référence des jeux d’action / aventure sur consoles new gen.
Du nouveau tout de même ?
Uncharted 3 : L’illusion de Drake n’est pas surprenant par son scénario que je ne vous dévoilerai pas du tout ici. Sachez simplement que vous repartez une énième fois sur les pas de votre ancêtre, Drake et que c’est l’avocat l’assassin… non je déconne, ne partez pas ! J’ai personnellement été un peu déçu par l’histoire en elle-même qui commence bien mais qui a du mal à raccrocher les wagons en milieu de jeu, dommage, surtout pour les fans. Pour le reste, il y a du nouveau, à commencer par les combats.
En effet, un peu comme dans un Batman au rabais, vous pouvez frapper vos adversaires et appuyer sur la touche triangle ou rond au bon moment pour contrer les coups. Sympa, comme de pouvoir se glisser derrière les ennemis ou les tuer en les balançant par dessus sa tête pendant qu’on est accroché au rebord. Malheureusement ça montre vite ses limites et on se retrouve trop souvent à devoir s’échapper pour éviter les balles des autres qui eux visent pendant ce temps.
1, 2 et 3 on y va ou 1, 2, 3 et on y va ensuite ?
La recette de Uncharted deuxième du nom a été suivie à la lettre dans cet opus : on traverse les niveaux avec des explosions dans tous les sens, des villes entières qui se pètent la tronche sur notre mouille, bref une mise en scène digne d’Hollywood et c’est vraiment génial ! Parce que courir et tirer dans tous les sens c’est sympa, mais le level design est ici encore très soigné (parfois… inattendu !), on ne retrouve pas d’environnement ressemblant aux autres épisodes, et ça c’est à souligner.
Le reste c’est du gunfight et des QTE à répétition mais qui sont assez bien amenés. Je pense simplement que les séquences de tirs auraient pu être parfois plus courtes parce qu’à la longue c’est barbant, mais là c’est mon côté Indiana Jones qui parle (s’il y en a un qui commence à parler de Shia Labeouf…). Enfin, reste le mode multijoueurs qui est toujours aussi sympa avec des modes en équipe et même en coopération offline ou online, de l’expérience à prendre, des armes et objets à débloquer etc.
Ce qui est en haut, est en bas
Bien entendu, comment parler de Uncharted sans parler des graphismes ? L’illusion de Drake n’apporte rien par rapport au précédent épisode de ce côté là, mais le soft de Naughty Dog est tellement soigné, tellement varié en textures, en détails dans les décors somptueux, que je ne vous parlerai pas de l’aliasing qui pique les yeux parfois (ah bah si j’en ai parlé du coup). Par contre je dénonce volontiers des bugs, notamment graphiques, qui nous font perdre toute l’immersion que le jeu peut apporter.
Uncharted 3 : L’illusion de Drake est une vraie claque dans la tronche du début à la fin de l’aventure. Certes, le studio a réutilisé certaines bonnes ficelles du deux, mais c’est tellement jouissif toute cette adrénaline sans quitter le salon qu’on en redemande !! Ah oui, pour ceux qui comptent, il y en a pour 8h à 10h de jeu environ en mode normal, sans compter les trésors à trouver et le multi bien sûr.